8 clés pour apprendre à bébé à s’endormir seul

Cela fait maintenant plus de deux semaines que Bébé M s’endort seul dans son lit, et ne se réveille plus la nuit. Mieux encore, il réclame lui-même d’aller se coucher quand il est fatigué ! Si on m’avait dit il y a seulement 1 mois je n’y aurais pas cru une seule seconde ! Nous avons maintenant assez de recul pour savoir ce que nous avons bien fait de faire durant cette période d’apprentissage, et aussi pour reconnaître nos erreurs. Cet article énumère les points qui me semble important pour que cela se passe bien, si jamais vous aussi vous voulez tenter l’expérience. Voici les clés pour apprendre à bébé à s’endormir seul. 

La connaissance du fonctionnement du sommeil 

Le point déterminant pour aider notre tout-petit à trouver le sommeil seul a été de comprendre comment fonctionne le sommeil, celui des enfants comme celui des adultes. Même si nous avions une vague notion de ce qu’étaient les cycles de sommeil, nous ignorions qu’il survenait un micro-réveil entre chaque cycle et pensions naïvement qu’il suffisait d’enchaîner plusieurs cycles pour dormir une nuit entière. Nous avons aussi compris qu’il était plus facile d’enchaîner les cycles si les conditions d’endormissement étaient à chaque fois les mêmes. Cette découverte nous a fait prendre conscience que la source de notre problème venait de ce fameux enchaînement des cycles, qui ne se faisait pas chez Bébé M. Une fois que nous avons compris pourquoi il se réveillait, il devenait facile de trouver la solution pour y remédier : il fallait changer les conditions d’endormissement. 

 et des besoins de l’enfant 

Pour apprendre à notre fils à s’endormir seul, nous avons choisi la manière douce, en le rassurant, en le valorisant et ne le laissant jamais seul face à ses angoisses. Impossible pour nous de le laisser pleurer seul, enfermé dans sa chambre pour finir par trouver le sommeil par désespoir de voir ses parents venir et par lassitude. Parce que ça nous tord les tripes de l’entendre pleurer et que c’est impensable pour nous, mais c’est aussi parce que nous savons que c’est néfaste pour lui (1). En effet, un enfant qui pleure est en situation de stress intense ce qui peut endommager son système nerveux central si les pleurs sont prolongés. Cela a aussi des impacts sur l’adulte que ce bébé deviendra avec des troubles du sommeil, de l’anxiété ou des dépendances plus courantes que chez les individus que les parents n’ont pas laissés pleurer. Il était évident pour nous de donner à notre fils une relation au sommeil seine, et pour cela il avait besoin d’être rassuré dans cette grande étape. 

Choisir le bon moment 

Clairement, sur ce point, nous n’avons pas été exemplaires ! Choisir un moment où l’on est calme, reposé et disponible pour accueillir les pleurs qui ne manqueront pas d’arriver c’est essentiel. Une période de vacances peut-être tout à fait appropriée, on peut faire la sieste et se lever plus tard pour récupérer de la java de la nuit. Et surtout, en fixant une date, on peut préparer l’enfant et lui expliquer à l’avance ce qu’il va se passer. On peut même s’aider d’un petit calendrier pour lui permettre de visualiser cette échéance. 

De la conviction 

C’est sans doute la clé essentielle pour que ça se passe bien et assez rapidement. Si on n’est pas convaincu soi-même on risque de repartir en arrière, reprendre bébé dans son lit et tous ces changements d’avis sont déstabilisants. L’enfant doit savoir à quoi se fier, la nouvelle règle doit devenir immuable, car même sans hésitation franche de votre part, bébé ressent que vous n’êtes plus très sûr de votre décision. Si vous n’êtes pas encore prêts à dormir loin de bébé inutile de vous forcer, la conviction ne s’invente pas, elle peut venir progressivement, laisser-vous du temps s’il le faut. 

Une attitude rassurante et ferme 

Tout changement est un véritable tsunami dans la vie d’un enfant qui se rassure beaucoup par les rituels et les répétitions, surtout quand c’est un BABI comme Bébé M. Il est donc nécessaire d’accompagner ce changement en l’expliquant, en revenant à froid sur les évènements de la nuit passée et posant des questions à l’enfant pour qu’il puisse exprimer son ressenti. Vous êtes son phare dans cette tempête, votre attitude est déterminante. 

Un lit ouvert 

Si on attend d’un enfant qu’il s’endorme seul, je crois qu’il faut aussi qu’il puisse se coucher seul, et donc avoir un lit ouvert (sans barreaux). Que ce soit un lit de bébé auxquels on a enlevé les barreaux, un lit au sol ou un lit une place avec une petite barrière de sécurité, peu importe du moment que l’enfant peut aller se coucher seul. Il devient ainsi acteur de son couché ce qui le rassure, et il peut se lever et venir demander du réconfort s’il en ressent le besoin. 

Un grand bébé 

Evidemment il me parait impensable de demander à un bébé de moins d’un an (voire plus selon le tempérament de l’enfant) de s’endormir seul, mais je préfère le rappeler. Il est normal qu’un nouveau-né ait besoin de contact et de chaleur pour s’endormir sereinement, et il est aussi normal qu’il se réveille plusieurs fois par nuit. 

 Rassurer et câliner 2 fois plus le jour 

Les câlins pour s’endormir, les bercements ou le cododo ne peuvent pas disparaitre complètement sans être remplacés par d’autres moments doux. Les câlins sont tellement importants, pour le lien d’attachement, pour la sécurité affective, pour décharger les tensions, qu’il est indispensable de leur retrouver une place dans la journée. Ça peut être un moment de lecture, au calme, sur les genoux de maman, une balade en portage avec papa, un massage après le bain ou une séance de bisous-guili sur le canapé… tant qu’il y a des câlins, tout va bien ! 

Si vous rencontrer des problèmes avec le sommeil de votre enfant j’espère que cette série de 3 articles vous auras apporté quelques réponses, quelques astuces peut-être. N’hésitez pas à m’en faire part si c’est le cas, et si vous avez trouvé une solution bien à vous je serais ravie d’en avoir connaissance aussi. Si vous n’avez pas de soucis je ne vous parle plus continuez à croiser les doigts, rien n’est acquis avant 3 ans ! 😉 

(1) https://www.huffingtonpost.fr/2016/04/07/laisser-pleurer-bebe-corps_n_9632418.html 

3 réflexions sur “8 clés pour apprendre à bébé à s’endormir seul

  1. MadameOurse dit :

    Je suis absolument pas d accord avec toi sur le fait qu’un enfant de moins d’un an peut pas s endormir seul.
    L apprentissage qu’a fait ton fils tu aurais pu faire exactement pareil à ses 3 mois ou avant. Vous y auriez gagné des mois de sommeil et lui une base simple tout petit sans aucune angoisse du coucher.
    J’ai jamais eu de problèmes avec mes filles. Ma petite ourse a l âge de ton fils et à appris à s endormir seule en 2016……

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    • happysunnybabies dit :

      Certains en sont tout a fait capables et le font parfaitement sans aide, mais quand il existe un fort besoin de réassurance je pense qu’il doit être combler. Et je me serais mal vu batailler avec un bébé de 3 mois pendant 3 heures. Le ton de la voix à son importance mais comprendre les explications aussi, avant un certain âge c’est tout à fait impossible. Pour moi il est normal qu’un tout petit dorme près de ses parents, comme c’est le cas partout ailleurs qu’en occident. Si le cododo n’était pas devenu pénible avec le temps nous aurions continuer avec plaisir parce que c’est naturel pour nous. Je ne suis pas de ceux qui souhaitent une séparation précoce pour le bien de l’enfant (ou des parents?).

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  2. lafamilydemary dit :

    HElle

    C’est 1 super suite d’articles qui peut rassurer d’autres parents qui connaissent eux aussi des soucis pour le coucher de leur enfant.
    Pour notre part, l’apprentissage de l’endormissement du soir s’est plutôt vite acquis mais la sieste est une autre histoire (du moins avec nous/ avec papi mamie ou à la crèche, pas de probleme ).
    Récemment nous avons rencontré une autre situation: les reveils très matinaux. C’est justement le sujet de mon nouvel article.
    Mais la pour le coup, on a tenté une nouvelle façon avec notre puce.
    Nous la prenions dans notre lit mais impossible de se rendormir. Trop souvent fatigués nous l’avons laissé dans son lit tant que les pleurs n’étaient pas trop « intenses ». Nous la ferions patienter un peu et oufaire c’est passé aussi. Par contre vers ses 8-9 mois et l’angoisse de la séparation. Je mettais environ 1h à la bercer pour l’endormir.
    Le sujet du soleil de l’enfant peut être source d’angoisse pour le parent ! !

    Heureuse pour cous que bébé M arrive à s’endormir seul

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