Parfois je me demande ce que j’ai raté. Ce que j’ai fais pour que tu refuse de t’endormir autrement que dans mes bras. Ce que je n’ai pas fait pour que tu ne te sente pas en sécurité dans ton lit.
Parfois je me dis que c’est de ma faute. Parce que j’ai crié il y a 8 jours alors que j’essayais de te poser pour la 5ème fois. Parce que je ne suis pas assez ferme. Parce que je le suis trop. Parce que je n’arrive pas à trouver la bonne méthode, la recette miracle, parce que je ne cherche pas assez (alors que je crois ne faire que ça).
Parfois je me dis que c’est de la faute de ton père. Parce qu’il n’est pas là et que son absence décuple ton besoin de présence. Parce que la place vide dans mon lit sonne comme une invitation pour que tu vienne la prendre. Parce que ses va-et-vient empêchent toute stabilité.
Parfois même je me dis que c’est à cause de toi. Parce que tu es trop demandeur, trop intense. Parce que tu as peut-être un problème qu’on a pas encore décelé, un trouble quelconque qui expliquerait ce besoin constant de contact. Parce que tu ne sais pas parler et que ça ira mieux après l’acquisition du langage.
Je tourne et retourne sans cesse le problème dans ma tête. Le problème? Mon problème. Celui d’avoir l’impression de ne jamais donner assez, de ne pas réussir à rassurer, de ne pas être capable de t’offrir le sentiment de sécurité dont tu as besoin. Et aussi l’impression de ne plus rien avoir à donner. D’être arrivée au bout de la fatigue, de la patience, du don absolu. D’être vide parfois, vidée de toute l’énergie que je dépense pour que toi, tu te repose.
Et puis repartir pour un soir de plus parce qu’un petit sourire aura réussi à recharger mes batteries. Continuer à croiser les doigts pour que la situation s’améliore, pour finir par la trouver cette recette miracle. Garder l’espoir de couchés sereins, un jour, mais pas demain.
Je publie quand même cet article même si globalement il y’a un gros mieux depuis que nous avons enlevé les barreaux de son lit, j’espère que ça ne me portera pas la poisse.
Arf! Le sommeil, c’est quelque chose qui n’est pas évident. Et je parle en connaissance de cause !
Je ne pense pas qu’il y ait de recette miracle. Nous avons testé plusieurs choses. Au final, nous avons toujours accompagné notre fille dans son sommeil, et même si certains jours, nous étions à bout, notre fille dormira sereinement un jour, avec l’âge ça s’améliore.
Bon courage en tout cas.
J’aimeAimé par 1 personne
arf comme je te comprend. Les nuits se passaient pour le mieux jusqu’à il y 2 semaines environ. Puis rappels le soir après l’avoir couché tranquillement, puis réveils la nuit et lever beaucoup trop tôt le matin à notre gout. Ca dure quelques jours, on se dit que les dents travaillent beaucoup (surtout les prémolaires et molaires à 18 mois). Ca va mieux pendant 1 ou 2j et rebelotte. On est crevés! Bon le soir, elle ne nous rappelle plus et s’endort rapidement ouf mais cette nuit, je me suis levée au moins 4 fois . Je me dit que c’est temporaire et que ca devrait passer rapidement. En lisant d’autres blogs et des articles sur le sommeil, on se rend compte qu’on est beaucoup de parents a « plus ou moins » galerer avec ça .
Courage ma belle !
J’aimeAimé par 1 personne
J’ai remarqué aussi qu’il y avait une période de sommeil délicate vers 18/24 mois. On est plusieurs avec des enfants du même âge à s’être fait cette réflexion. Ça passera… courage aussi 😉
J’aimeAimé par 1 personne
ah ça me rassure alors. A quoi celà peut-il être dû? car je ne sais plus vraiment si ça peut etre dû à une poussée dentaire.
J’aimeJ’aime
Aucune idée… on m’a parlé de bond de développement, de retour de l’angoisse de séparation… j’ai pas exploré ces pistes plus que ça.
J’aimeAimé par 1 personne
ok ça marche. Effectivement ça peut s’expliquer par celà. mon mari trouve qu’elle est très « maman » en c moment, D’ailleurs elle dit très souvent « maman », bien sûr c’est toujours moi qu’elle vient chercher (elle me prend littéralement par la main) pour aller chercher qch, aller voir qch… Et en ce moment, elle apprend de nouveaux mots et côté motricité elle se développe beaucoup aussi. Ces jours-ci, ça va c’est rentré dans l’ordre (jusqu’à la prochaine fois) lol !
J’aimeAimé par 1 personne
C’est dur, hyper dur. Injuste même. Mais un jour le babi se transforme en enfant « normal » même cool. Mon babi a 7 ans
J’aimeAimé par 1 personne
C’est rassurant si ça passe, je m’accroche en me disant ça..
J’aimeJ’aime